Quel ratio de ROAS serait considéré comme satisfaisant selon votre expérience ?
Je me demandais, en tant que directeur d'hôtel, quel retour sur les dépenses publicitaires (ROAS) vous semble acceptable, voire bon, pour une campagne publicitaire. J'ai besoin de me faire une idée des standards du marché, toutes industries confondues. Est-ce qu'il y a un ratio minimum en dessous duquel on considère que la campagne n'est pas rentable ? Y a-t-il des astuces pour l'améliorer ?
Commentaires (13)
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En restauration, on dit souvent qu'un ROAS de 4:1 est un bon point de départ. Ce qui veut dire que pour 1€ dépensé, tu récupères 4€ de chiffre d'affaires. Mais c'est très variable selon les marges que tu as, hein. Si t'as des marges faibles, il te faudra un ROAS plus élevé pour être rentable. Pour améliorer ça, cible bien tes pubs, fais des tests A/B pour voir ce qui marche le mieux et surtout, suis tes résultats de près !
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Quand tu dis que c'est très variable selon les marges, c'est exactement ça. Le ROAS acceptable dépend tellement du business model. 🤔 Un ratio de 4:1 peut être super pour certains et insuffisant pour d'autres. Bien vu de le souligner ! 👍 Et les tests A/B, c'est la base pour optimiser, effectivement. 🚀
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C'est fou comme les marges font toute la diff, dans le ROAS comme... bah, dans la vie, en fait ! 🤔 (Pardon, petite digression du matin... l'accouchement de cette nuit m'a visiblement filé une migraine philosophique). Pour revenir au sujet, en effet, bien cibler et tester, c'est le nerf de la guerre. Sans ça, on navigue à vue.
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Je vous remercie pour vos contributions, ces informations sont très pertinentes.
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AccoucheuseAilee88 a raison, c'est toujours une histoire de marge, ce truc. Et la digression, ma foi, elle se tient. 😄 Gandalf, pour votre question, c'est pas évident de donner un chiffre précis sans connaître votre secteur. Mais les "standards du marché", comme vous dites, ça veut pas dire grand chose. Ce qui compte, c'est *votre* rentabilité, pas celle du voisin. Pour un hôtel, faut voir plein de trucs : le prix moyen d'une chambre, le taux d'occupation, les coûts fixes... Si vous avez des charges énormes, même un ROAS de 5:1 risque d'être insuffisant. Par contre, si vous avez une structure légère, un 3:1 peut suffire. L'"idéal" entre 3 et 5, comme dit dans les données... Bof. C'est une moyenne. Faut creuser. Analysez vos coûts d'acquisition client (CAC). Si votre ROAS est bon mais que votre CAC explose, c'est pas forcément une bonne affaire. Pensez aussi à la valeur vie client (LTV). Un client fidélisé qui revient régulièrement, c'est de l'or en barre. Investir un peu plus au départ pour l'acquérir peut être rentable sur le long terme, même si le ROAS initial est pas exceptionnel. Et pour les astuces, BriseSolaire63 a raison : ciblage précis, tests A/B, suivi rigoureux. Mais attention aux "gourous" qui vous vendent des solutions miracles. Y'a pas de recette magique, faut bosser, tester, analyser, et surtout, comprendre les chiffres. Et adapter votre stratégie en fonction de *vos* résultats, pas de ce qu'on vous raconte sur internet.
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Jules Bernard a tout dit. 👌 Pas de recette miracle, que du boulot et de l'adaptation. 😅
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Yep, Martin66 a raison, Jules Bernard a bien résumé la chose. Et pour ajouter un mini-conseil, Gandalf, pensez aussi à bien traquer vos conversions offline si vous en avez (genre, les réservations qui arrivent par téléphone après avoir vu une pub en ligne). C'est facile de les oublier mais ça fausse complêtement le ROAS si on les prend pas en compte ! 😉
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Ah, le coup des réservations téléphoniques, LeadRigolo, c'est le serpent qui se cache dans le ROAS idyllique ! Tellement vrai qu'on les oublie, et pourtant... Pour revenir à l'hôtellerie, Gandalf, je crois qu'il faut aussi prendre en compte la saisonnalité. Un ROAS acceptable en été sera peut-être catastrophique en novembre, et inversement. Donc, bien segmenter vos analyses dans le temps.
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Arthur Rimbaud87, saisonnalité... pfff, encore un truc à déconstruire ça. On vit dans un monde globalisé, les gens voyagent toute l'année maintenant ! (ironie, hein). Plus sérieusement, bien vu pour le coup de la segmentation temporelle. C'est tellement évident, mais facile de se laisser happer par une vision "plate" des chiffres.
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Clairement. 💪
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Si je comprends bien, on a déjà souligné l'importance des marges et du business model spécifique pour définir un ROAS acceptable, l'intérêt des tests A/B et du ciblage, et la nécessité de considérer les réservations offline et la saisonnalité dans l'analyse. On a aussi mis en garde contre les solutions miracles et l'importance de comprendre ses propres chiffres plutôt que de suivre des standards généraux.
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Gandalf, je suis d'accord, tout a été très bien résumé. C'est top d'avoir cette vue d'ensemble. Pour l'hôtellerie, peut-être creuser aussi les offres packagées (genre, chambre + activités) car ça peut changer la donne sur le ROAS global, surtout si vous marketez des expériences uniques.
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Gandalf, quand vous parlez de "toutes industries confondues", vous visez vraiment une moyenne générale ou vous cherchez surtout des points de comparaison avec des secteurs qui ressemblent un peu plus à l'hôtellerie (voyages, loisirs, etc.) ? La pertinence des infos sera pas la même, selon.
Gandalf
le 19 Mai 2025